Apporter l'Électricité dans les Zones Rurales

Quinze pour cent de la population mondiale vit sur le continent africain, mais le taux d’électrification n’y est que de 42 %. Avec toutes les avancées technologiques actuelles, il semble aberrant que 1,3 milliard de personnes dans le monde vivent encore sans accès à l’électricité. De plus, un grand nombre de ce groupe, environ 84 %, vit dans des zones rurales qui n’ont pas d’infrastructure établie ou n’ont pas un accès constant à une infrastructure répondant à leurs besoins énergétiques. Ces zones subsahariennes vivent essentiellement dans l’obscurité et ont besoin d’une aide extérieure pour construire une infrastructure afin d’acheminer l’électricité. En Afrique du Sud, par exemple, la compagnie d’électricité Eskom – qui fournit 95 % de l’électricité du pays – envisage d’instaurer des délestages tournants contrôlés quotidiens. Elle doit ajouter plus de sept millions de personnes au réseau, avec une infrastructure qui n’est pas assez robuste pour les supporter toutes en même temps. Les problèmes comme celui auquel Eskom est confronté sont bien trop courants dans les pays du tiers monde. Il existe des services publics qui ont de l’énergie à fournir, mais qui utilisent une technologie archaïque qui les empêche de la déployer à grande échelle. Les deux approches les plus dépassées pour la fourniture d’énergie qui pénalisent ces services publics sont :

1. Exploiter un réseau de distribution en ne regardant que les sous-stations. Si nous pouvons aider les services publics de ces régions à déployer une technologie qui ajouterait des données provenant des points d’extrémité (compteurs) et des points intermédiaires (disjoncteurs réenclencheurs, disjoncteurs, transformateurs, etc.), ils moderniseront considérablement leurs opérations.
2. Ne pas collecter les informations de tension des points d’extrémité. Ceci est quelque peu lié au point précédent, mais fonctionner sans cette information crée un angle mort potentiellement dangereux qui peut entraîner des pannes et pire encore. Une technologie qui aide les services publics de ces régions à collecter ces informations serait d’une grande aide.

Des solutions existent. Les services publics en Afrique, comme Eskom, peuvent se tourner vers les technologies du cloud computing, y compris les solutions du Delta Smart Grid Network (DSGN™), comme moyen de corriger de front les problèmes mentionnés ci-dessus. Le DSGN fournit une puissance de calcul configurable de sorte que le stockage de données peut être facilement ajouté, à presque n’importe quel niveau, pour stocker les données nécessaires à des analyses robustes. Le DSGN de Delta permet aux services publics de débloquer une mine d’informations qui peuvent réduire les coûts opérationnels et maximiser les investissements dans la région – le tout avec de faibles coûts de mise en œuvre initiaux. Et si nous pouvons connecter les services publics africains au cloud en utilisant des technologies et une ingénierie modernes, les avantages pour le monde entier sont infinis. Pour des régions comme l’Afrique subsaharienne, qui compte à elle seule 585 millions de personnes vivant sans électricité, une électrification rurale fiable est nécessaire pour améliorer la qualité de vie des habitants. Nous sommes convaincus que nos solutions apporteront une meilleure gestion de l’énergie aux pays du tiers monde, comme en Afrique, afin qu’il y ait un plus grand potentiel pour les sortir de ce statut et les rapprocher de l’accès aux technologies que le reste du monde a la chance de pouvoir utiliser quotidiennement.